La langue de Molière est maintenant utilisée par plus de 212 millions de personnes quotidiennement, celle-ci est d’une grande complexité et est très importante pour nous: le français. Il nous entoure tous les jours, mais est-il possible de vivre en français au Nouveau-Brunswick? À mon avis, ceci est déjà une réalité dans notre magnifique province. Les preuves qui appuient ce point nous proviennent de l’effort du gouvernement provincial ainsi que le soutien de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.
En premier lieu, le français ne serait guère aussi répandu au Nouveau-Brunswick si notre gouvernement ne s’était pas mis la main à la pâte. En 1969, il fût officiellement déclaré que le Nouveau-Brunswick est une province bilingue. Malgré toutes les années qui se sont écoulées depuis cette annonce, elle demeure la seule province bilingue au Canada. Selon moi, ceci devrait être une grande fierté pour les francophones néo-brunswickois, car l’anglais est de plus en plus présent dans notre société, cependant le français prend toujours une grande importance ici. De plus, en 1982, l’Assemblée législative a adopté la loi 88. Cette loi implore l’égalité des deux langues dans nos régions. On ne peut passer sans dire que ceci est un pas de plus dans la bonne direction pour toutes les communautés francophones de la province.
Finalement, le peuple acadien accorde une énorme partie de leur temps à la bataille pour protéger notre langue maternelle. Plusieurs organisations acadiennes sont dédiées à cette cause dont la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick. L’un de ses buts principaux est de promouvoir les droits linguistiques des acadiens. Grâce à leurs nombreux bénévoles, la SANB continue de défendre les communautés pour qu’elles puissent se développer en français. Il me semble évident que sans la SANB, nous aurions de la difficulté à vivre en français au Nouveau-Brunswick.
Pour conclure, vivre en français au Nouveau-Brunswick est une réalité qui n’est pas prêt de nous quitter avec l’appuie que nous avons du gouvernement et de la SANB. Le français est à l’intérieur de chacun de nous et il ne faut jamais l’oublier, comme a déjà dit Albert Camus: “Ma patrie, c’est la langue française.”
Bonjour Sabrina et merci de nous partager ton texte. Bravo et félicitations d’avoir remporté le concours d’écriture de la Semaine provinciale de la fierté française (SPFF) 2015 !!!